OXYGENE-EPISODE III

Le chantier est maintenant terminé, et je souhaitais adresser un immense remerciement à tous les bénévoles venus planter.

Il est temps de vous faire un retour sur cette magnifique expérience :

Dans un premier temps les services des espaces verts de la commune de Lagord ont retourné le terrain pour le rendre plus facile à travailler, et livré une grande quantité de paillis (végétaux broyés).

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Le chantier s’est déroulé sur 2 demi-journées, vendredi après-midi, la pluie n’ayant pas permis de maintenir le chantier le matin, et samedi matin.

Le découpage en 2 fois 50m2 à planter s’est avéré idéal, 10 à 12 bénévoles sont indispensables.

Comme le terrain était humide, nous avons commencé par le recouvrir d’une légère couche de paillis pour éviter de s’enfoncer.

Nous avons, aussi, décidé de partager le chantier en carrés de 1m par 1m, afin que chaque bénévole puisse visualiser l’espace de plantation : à savoir 3 plants par m2.

Je n’avais malheureusement pas eu le temps de préparer la répartition des plants, la distribution se faisait à la demande en privilégiant les arbres de petite taille sur les côtés est les grands plutôt au centre.

Les photos du chantier :

Vendredi après-midi

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Samedi matin :

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Mes regrets :

– le manque d’échanges, en amont, avec le service des espaces verts, en effet la méthode Miyawaki étant encore peu connue, deux règles importantes de la méthode n’ont pas été repectées, à savoir la préparation du terrain et l’ajout de pralin à la plantation. J’aurai aussi aimé pouvoir m’impliquer dans le choix des plants car il n’y avait qu’une seule essence d’arbustes : les sorbiers, les 9 autres essences sont des arbres. Malgré ces aléas, je suis sûre que les petits plants seront courageux et vont s’accrocher, pour former demain la mini-forêt,

– timing trop serré pour mobiliser une ou plusieurs classes de l’école primaire de Lagord

Mes joies :

– partager mes convictions avec les élus de ma commune, les habitants de mon quartier ainsi que mon Comité de Quartier, et même des personnes venues d’autres communes,

– construire une relation autour du projet avec des entreprises (Groupe Léa Nature, Crédit Agricole, Coopérative Carbone), des associations (Fondation pour la Nature et l’Homme, Graines de Troc, LPO), même si toutes n’ont pas pu être impliquées dans le chantier final, cette relation me permet d’envisager d’autres projets,

– ma pugnacité a permis de bousculer les habitudes et convictions des personnels de la mairie de ma commune : « vous nous avez fait sortir de notre zone de confort, vous avez en quelques jours permis que ce qui était à notre sens compliqué soit rendu possible »

On dit que c’est en donnant que l’on reçoit le plus, et cette expérience en est la preuve.